Cette fois-ci, j'ai choisi un endroit où les mélèzes se mèlent aux pins arolles, même si les premiers dominent largement. Entre ces deux espèces, le contraste est grand: le mélèze, changeant, élégant et aérien et l'arolle, immuable, massif et puissant.
Dans les deux cas, ce sont des arbres qui vivent très longtemps. Régulièrement plusieurs centaines d'années. L'air des montagnes conserve.
Il a déjà un peu neigé durant les jours précédents, mais dès que le soleil arrive, elle fond rapidement.
Pour finir la journée, je prends le dernier téléphérique pour monter au plan de l'aiguille afin de redescendre à pied à Chamonix. Evidemment, l'endroit est toujours aussi beau mais à la limite des arbres les mélèzes n'ont plus cette couleur jaune presque étincelante, la saison est déjà trop avancée. La haute montagne a déjà commencé à étendre son emprise vers la vallée. Les arbres s'apprêtent à subir le froid, la neige et le vent dans le plus grand dépouillement.
Et puis, au fur à mesure de la descente, on retrouve des couleurs d'automne plus marquées. Finalement, en descendant en altitude c'est un peu comme si on remontait dans le temps.
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