mercredi 27 février 2013

Deux arolles et deux mélèzes.

Il n'est pas très facile d'observer des pins arolles avec des formes intéressantes. Ou peut-être que je ne sais pas les trouver.
Quoiqu'il en soit les individus spectaculaires sont souvent isolés et rarement faciles à observer.
Il en est un que je connais bien puisqu'il est situé juste à côté d'un télésiège que j'emprunte souvent, à côté de la frontière suisse. A chaque fois, je me disais qu'il serait bien d'aller le regarder de plus près.
J'aime beaucoup les arolles, la douceur de leur aiguilles, l'écorce gris clair sur les rameaux les plus jeunes, et l'odeur merveilleuse de leur résine. Ils ont une majesté qu'on ne trouve pas chez les autres essences. Ce sont les rois des Alpes!


Un bel arbre élégant, mais pas aussi spectaculaire que je l'aurais cru. Difficile d'éviter les câbles sur la photo. On ne peut pas tout avoir!


L'écorce est plus claire que celle des pins à crochets et plus finement craquelée. C'est pour cela que la plupart des pins à 5 aiguilles (dont fait partie l'arolle)  sont appelés pins blancs.


Un très beau bois mort, issu d'une grosse branche brisée par les éléments (Neige? Vent? Foudre?). L'ensemble est déjà bien patiné par le temps.

Pendant la descente, je tombe sur un autre arolle intéressant.
Difficile à photographier, il est au bord d'une petite barre rocheuse. J'ai aimé sa forme et son élan vers le ciel et la lumière. On voit bien que malgré le poids de la neige et de l'adversité, l'extrémité des branches remonte inéxorablement.


Et puis comme toujours dans cette partie des Alpes les mélèzes sont omniprésents: