samedi 26 janvier 2013

L'hiver, dans l'ombre et la lumière (surtout l'ombre, cet hiver...)

L'hiver est là et bien là. Les mètres de neige se sont accumulés depuis cet automne.
Le temps est souvent mauvais et entre le travail, les obligations et les ennuis personnels, il est bien difficile de 
trouver du temps pour aller admirer quelques arbres en montagne. J'avais repéré cette forêt de vieux mélèzes l'année dernière et j'y suis donc retourné un matin de cette fin janvier pour essayer de faire quelques photos.
Il fait froid mais la montée en ski de randonnée est agréable.
Il y a une mer de nuage en fond de vallée.
La neige est excellente à la descente, mais ce n'est pas vraiment ma préoccupation aujourd'hui.


Les mélèzes sont toujours là depuis l'année dernière, les plus beaux étant à la limite des arbres.
Ils sont magnifiques, avec une très belle écorce, signe d'un grand âge. Les mélèzes étant les arbres poussant le plus loin les limites de la survie, ils expriment leur environnement hostile avec beaucoup de beauté.


Le plus intéressant est l'aspect graphique de la ramification. Il y a à la fois de la finesse et de la délicatesse, mais aussi des ruptures et cassures très marquées. De la douceur et du dynamisme.
C'est vraiment une des caractéristique du mélèze que l'ont ne retrouve pas autant chez les autres espèces d'arbres. 





Ces arbres vus en ombre chinoise me font vraiment penser à de la calligraphie, à des traits d'encre où alternent rupture et arrondis.
C'est encore plus vrai quand on regarde ces arbres de loin (en particulier l'arbre au double tronc qui est au centre de la photo):


Finalement ces arbres sont à l'image de leur milieu naturel, où alternent calme et fureur, silence et tumulte, douceur et âpreté.
Les arbres sont décidément les meilleurs témoins de leur environnement.