Le temps est souvent mauvais et entre le travail, les obligations et les ennuis personnels, il est bien difficile de
trouver du temps pour aller admirer quelques arbres en montagne. J'avais repéré cette forêt de vieux mélèzes l'année dernière et j'y suis donc retourné un matin de cette fin janvier pour essayer de faire quelques photos.Il fait froid mais la montée en ski de randonnée est agréable.
Il y a une mer de nuage en fond de vallée.
La neige est excellente à la descente, mais ce n'est pas vraiment ma préoccupation aujourd'hui.
Les mélèzes sont toujours là depuis l'année dernière, les plus beaux étant à la limite des arbres.
Ils sont magnifiques, avec une très belle écorce, signe d'un grand âge. Les mélèzes étant les arbres poussant le plus loin les limites de la survie, ils expriment leur environnement hostile avec beaucoup de beauté.
Le plus intéressant est l'aspect graphique de la ramification. Il y a à la fois de la finesse et de la délicatesse, mais aussi des ruptures et cassures très marquées. De la douceur et du dynamisme.
C'est vraiment une des caractéristique du mélèze que l'ont ne retrouve pas autant chez les autres espèces d'arbres.
C'est encore plus vrai quand on regarde ces arbres de loin (en particulier l'arbre au double tronc qui est au centre de la photo):
Finalement ces arbres sont à l'image de leur milieu naturel, où alternent calme et fureur, silence et tumulte, douceur et âpreté.
Les arbres sont décidément les meilleurs témoins de leur environnement.